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À quel moment le stress retombe-t-il ?

à quel moment le stress retombe-t-il

Beaucoup ont tendance à ignorer que le stress est une réaction normale et utile dans les nombreuses circonstances du quotidien. Pour faire face à des situations stressantes, le système nerveux va naturellement libérer des hormones pour doper l’organisme.

Certaines personnes aiment cette sensation de stress et l’utilisent dans la recherche de la performance. Malheureusement pour d’autres, les réactions liées au stress sont suffisamment intenses de façon à nuire à leur fonctionnement normal. Normalement une réaction de détente doit suivre un épisode de stress. Parcourez cet article pour mieux appréhender le mécanisme du stress.

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Petit rappel de ce qu’est le stress

Il est important de savoir que tout le monde est sujet au stress quel que soit l’âge ou la situation sociale. Il s’agit d’une réaction de l’organisme pour assurer l’équilibre physique et psychologique d’un individu.

C’est le stress qui aide une personne à prendre conscience d’une situation dangereuse qui le menace et à réagir en conséquence. Le stress qui est ainsi déclenché par le système nerveux via la libération d’hormones peut durer quelques minutes, voire des heures ou des jours avant de s’estomper.

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Le stress se manifeste généralement par les symptômes suivants : des troubles de l’appétit et du sommeil, une situation d’irritabilité, la fatigue, la nervosité, des contractions musculaires au niveau du dos ou du cou, une altération de la mémoire, des troubles de la concentration, etc.

Les caractéristiques du stress aigu

Lorsque survient une situation stressante, très souvent deux options se présentent : la fuite ou le combat. La réponse de l’organisme est commandée par le système nerveux autonome (SNA) qui va déclencher la libération d’hormones qui aura pour objectif d’apporter une réponse indépendante de votre contrôle à court terme. Cette action de l’organisme va se faire en deux temps.

Premier temps : la phase de choc

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Dans un premier temps, le taux de sucre dans le sang va diminuer ; il y aura un effondrement du tonus musculaire ; l’esprit sera agité et des manifestions physiques vont apparaître.

Deuxième temps : la réaction de l’organisme

Face à une menace, l’organisme libère de façon instantanée l’hypothalamus une structure limbique du cerveau qui va maintenir l’équilibre des fonctions biologiques telles que la pression artérielle, la fréquence cardiaque et respiratoire. D’autre part la réaction au stress va également mobiliser la médullosurrénale qui va produire l’adrénaline encore appelée « hormones du stress ».

Avec cet apport d’adrénaline, l’organisme serait capable de décupler ses forces physiques et mentales.  Ce régime de fonctionnement nécessite une grande mobilisation d’énergie et également la sécrétion de cortisol si la réaction se prolonge.

Lorsque la menace disparaît et que la situation est définitivement maitrisée, l’organisme va retrouver son état normal grâce à l’action apaisante du cortisol. La sécrétion du cortisol sera dès lors freinée par l’hippocampe qui est une structure du lobe temporal du cerveau et marquera ainsi la fin de la période de stress.

Les caractéristiques du stress chronique

Dans le cas d’un stress qui perdure ou qui revient régulièrement, la réaction de l’organisme elle aussi tend à perdurer. Il va ainsi sécréter le cortisol, la sérotonine, l’endorphine et la dopamine. Les effets de la cortisone qui sont bénéfiques dans le cas d’un stress aigu vont s’avérer néfastes pour un stress chronique.

Pour compenser les effets négatifs d’une production excessive de cortisol, l’organisme dispose d’un dispositif de régulation : il s’agit de l’hippocampe qui va freiner la sécrétion du Corticotropin Releasing Hormone ou  CRH par l’hypothalamus, ce qui aura pour effet de réduire celle du cortisol devenu toxique.

Cela fonctionne très bien pour une situation de stress aigu, malheureusement pour un stress aigu, l’hippocampe va perdre sa capacité de freinage sur l’hypothalamus. L’activation de l’axe corticotrope aura tendance à se pérenniser et le niveau de cortisol va rester élevé.

Toute chose qui aura pour conséquence une dégradation des aptitudes d’apprentissage et de la mémoire. On parle alors de la « phase d’épuisement » car les réactions de la SNA ne sont plus adaptées à la situation environnante.

Le corps est programmé pour apporter une réaction approprié à toute attaque à laquelle elle fait face. C’est la fonction normale du stress qui est déclenchée par le système nerveux central. Il s’agit d’une réaction involontaire qui va retomber lorsque le danger est écarté.

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